L’application de cette procédure allonge les temps de contrôle pour l'ensemble des voyageurs, y compris les ressortissants européens.
Les entreprises du voyage et du transport sont particulièrement impactées et doivent se préparer.
Adapter les plannings opérationnels
Les horaires de départ, d'arrivée et de correspondance doivent intégrer des marges de sécurité supplémentaires. Les liaisons internationales impliquant des ressortissants de pays tiers nécessitent une réévaluation complète des délais de transit.Pour les transporteurs réguliers, cet ajustement concerne particulièrement les rotations courtes et les correspondances serrées. Une marge minimale de 30 à 45 minutes supplémentaires est à prévoir selon les infrastructures.
Former les équipes au nouveau dispositif
Les collaborateurs en contact avec les voyageurs doivent connaître les procédures EES et orienter efficacement les passagers vers les bornes de pré-enregistrement. Ces dispositifs gratuits, installés dans les 25 principaux points de passage français, permettent de réaliser les formalités en amont.La formation doit couvrir l'identification des voyageurs concernés, l'explication des étapes d'enregistrement biométrique et la gestion des situations de tension liées aux délais d'attente.
Informer les clients en amont
Une communication claire sur les nouvelles formalités évite l'effet de surprise aux frontières. Les voyageurs doivent être prévenus des délais supplémentaires à prévoir et de l'existence des bornes de pré-enregistrement.Pour les entreprises organisant des voyages de groupe, l'anticipation devient un facteur de différenciation. Informer les participants plusieurs semaines avant le départ limite les risques de retard et améliore la satisfaction client.
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