Un levier économique et organisationnel
Le flex office permet de rationaliser les coûts immobiliers, tout en proposant des environnements adaptés aux besoins du jour : espaces collaboratifs, zones de concentration, lieux de détente ou cabines isolées. Bien pensé, il favorise l’efficacité et l’agilité des équipes.Ce modèle peut être pertinent pour les TPE, PME et ETI qui disposent déjà de dispositifs de télétravail ou d’horaires flexibles, et dont l’activité repose sur les métiers de services ou les fonctions support.
Des conditions de réussite à respecter
Pour éviter un sentiment de perte de repères, il est essentiel d’impliquer les équipes dès la conception du projet, de maintenir des zones d’ancrage pour chaque service et de proposer une diversité d’espaces répondant à tous les usages : réunion, créativité, silence ou échanges informels.Les entreprises doivent aussi prévoir des outils de réservation efficaces et veiller à ce que chacun puisse accéder à un poste adapté à ses besoins.
Un enjeu managérial et culturel
Adopter le flex office, c’est transformer la manière de travailler. Les dirigeants doivent accompagner le changement, donner l’exemple et s’assurer que le modèle améliore réellement la qualité de vie au travail.Dans les structures de plus de 50 salariés, la consultation du CSE est obligatoire et le Document unique d’évaluation des risques (DUER) doit être mis à jour pour intégrer les risques psychosociaux, l’acoustique et les conditions de travail.