Une adoption encore modeste, mais stratégique
58 % des dirigeants interrogés estiment que l’IA deviendra indispensable d’ici 3 à 5 ans. Pourtant, seuls 32 % des PME et ETI déclarent l’utiliser aujourd’hui, essentiellement pour automatiser certaines tâches ou gagner du temps. L’IA générative, comme les assistants rédactionnels ou outils de création d’image, est la porte d’entrée la plus fréquente.Des freins bien identifiés
Le coût d’accès aux technologies, le manque de compétences internes et la difficulté à identifier des cas d’usage pertinents figurent parmi les principaux freins. S’ajoute un problème plus structurel : dans 43 % des entreprises interrogées, les données ne sont ni organisées ni exploitées. Un frein majeur, puisque l’IA repose avant tout sur la qualité des données disponibles.4 profils de dirigeants face à l’IA
L’étude distingue 4 grandes postures : les innovateurs (convaincus et déjà en action), les expérimentateurs (curieux mais prudents), les bloqués (freinés par des obstacles techniques ou financiers) et les sceptiques (encore peu convaincus de l’utilité réelle de l’IA).Ces profils appellent des approches différenciées : acculturation, retours d’expérience, accompagnement ciblé ou encore formation des équipes sont autant de leviers pour accompagner la montée en compétence.
Structurer les fondations avant d’accélérer
Les entreprises les plus avancées dans leur transformation numérique sont aussi les plus ouvertes à l’IA. Structuration des données, outils collaboratifs, culture de l’expérimentation : autant d’éléments qui facilitent l’intégration de solutions basées sur l’IA.La dynamique est donc bien enclenchée, mais elle repose d’abord sur une consolidation des fondamentaux. Pour de nombreuses PME et ETI, le véritable enjeu est moins de se doter d’outils « spectaculaires » que de créer un cadre clair, évolutif et accessible à leurs équipes.
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