Réduire la surcharge cognitive pour mieux diriger
Entre prises de décisions, flux d’e-mails, tensions à gérer et vision à maintenir, les dirigeants ne sont pas épargnés par la surcharge cognitive.
Invisible mais bien réelle, elle peut gripper les rouages d’un leadership efficace. Préserver sa santé mentale, c’est aussi préserver sa capacité à entraîner, arbitrer et innover.
Voici 4 leviers concrets pour en limiter les effets au quotidien.
Prioriser sans culpabiliser
Vouloir tout traiter en même temps est contre-productif. Hiérarchiser ses tâches, différer certaines décisions et accepter de ne pas tout faire dans l’instant permet de clarifier l’action.
La performance durable passe par une stratégie de focalisation, pas de dispersion.
Réintroduire le silence
Couper ses notifications pendant une à deux plages de 30 à 45 minutes par jour, c’est offrir à son cerveau un véritable sas de concentration. Ces parenthèses silencieuses favorisent une pensée moins réactive, plus stratégique — essentielle pour prendre du recul.
Préserver son énergie cognitive
Segmenter les projets complexes en étapes concrètes réduit la pression mentale. Inutile de produire tout de suite : l’essentiel est d’avancer mentalement en sécurité, en posant des jalons clairs. Cette méthode protège l’attention sans freiner le mouvement.
S’accorder du temps pour soi
Le repos doit s’organiser. Intégrer dans la semaine des « temps sanctuaires » (marche, lecture, pause numérique) permet de restaurer ses ressources cognitives. Cette régularité vaut mieux qu’un repos ponctuel ou différé.