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24 nov 2023

Nouvelles obligations d'informations à l’embauche

Depuis le 1er novembre 2023, le chef d’entreprise doit communiquer de nouveaux éléments à ses salariés au moment de leur entrée effective dans l’entreprise.
La liste des informations à transmettre au travailleur lors de son embauche s’est enrichie et compte désormais 14 éléments, contre 10 auparavant. Par ailleurs, les délais de transmission de ces éléments ont été raccourcis.

Ces évolutions permettent d'être en conformité avec le droit de l’Union européenne et viennent en complément de la déclaration préalable à l’embauche, du contrat de travail et du bulletin de paie.

Ainsi, au plus tard 7 jours après l’embauche, l’entreprise doit fournir au salarié :
  • l'identité de l’employeur,
  • le lieu ou les lieux de travail,
  • l'intitulé du poste,
  • la date d'embauche (et la date de fin en cas de CDD),
  • la rémunération,
  • la durée et les conditions de la période d'essai (indiqué en intégralité ou par un simple renvoi),
  • la durée de travail (indiqué en intégralité ou par un simple renvoi).

Sous 1 mois à partir de la date d’embauche, l’entreprise doit également fournir au salarié :
  • les conventions et accords collectifs applicables au salarié,
  • l'identité de l'entreprise utilisatrice pour les salariés temporaires,
  • les organismes de sécurité sociale et de retraite d’affiliation du salarié et les contrats de protection sociale complémentaire mis en place (indiqués en intégralité ou par simple renvoi),
  • les droits à la formation professionnelle assuré par l'employeur (en intégralité ou par renvoi),
  • la durée du congé payé ou ses modalités de calcul (en intégralité ou par renvoi),
  • la procédure à observer en cas de cessation de la relation de travail (en intégralité ou par renvoi).
Ces informations peuvent être communiquées sous format papier et remises en main propre contre signature ou par courrier recommandé avec AR. Elles peuvent également être intégrées directement dans le contrat de travail du salarié. Si ces délais de transmission ne sont pas respectés, l’employé a la possibilité de mettre l’entreprise en demeure et de saisir la juridiction prud’homale pour les obtenir.
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