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20 jun 2023

1 entrepreneur sur 3 serait prêt à faire une pause pour se réinventer

Si les dirigeants sont plus confiants pour l’avenir de leur activité qu’en 2022, une proportion non négligeable d’entre eux entendent, à titre personnel, faire une pause.
Selon le dernier baromètre de la Fondation MMA, les dirigeants sont moins inquiets pour l’avenir de leur entreprise qu’en 2022. 58 % se déclarent ainsi confiants quand 40 % sont inquiets (un recul de 9 points par rapport à 2022). Cette confiance varie selon la taille de l’entreprise et le secteur. La dynamique est ainsi plus positive chez les dirigeants d’ETI ou de PME que chez ceux de petites entreprise ou les agriculteurs.

Une confiance qui cache une certaine fragilité du moral pour certains entrepreneurs. 18 % (+4 points) déclarent ainsi être découragé et ne pas vouloir se lancer dans de nouvelles initiatives. Une majorité se déclare prudent (33%) ou attentiste (26 %).

En revanche, si les dirigeants semblent moins inquiets qu’en 2022 pour l’avenir de leur activité, une proportion non négligeable d’entre eux entendent, à titre personnel, faire une pause. Ainsi un dirigeant sur trois déclare avoir déjà envisagé de faire une pause pour se ressourcer (64 %) ou pour se lancer dans une nouvelle activité (18 %)

Des dirigeants en bonne santé malgré le stress et les troubles physiques

83 % des dirigeants se déclarent en bonne santé, bien que 7 sur 10 indiquent souffrir de troubles physiques (mal de dos, douleurs articulaires ou problème de sommeil).

7 dirigeants sur 10 s’estiment impactés au quotidien par le stress Ce dernier ayant des conséquences avant tout sur la patience et la sérénité des dirigeants. Pour 34 % d’entre eux, il peut même affecter leur capacité à prendre des décisions. Un pourcentage qui monte à 49 % et 40 % pour les dirigeants des secteurs de l’agriculture du BTP et de l’Industrie.

Un équilibre précaire entre activité professionnelle et vie privée

Près de 4 dirigeants sur 10 éprouvent des difficultés à concilier vie personnelle et activité professionnelle. Les dirigeants travaillant dans les ETI étant moins exposés à ce type de difficultés (24 %) alors que ceux travaillant dans le secteur de la santé le ressentent à 51 %.

40 % des dirigeants déclarent également avoir effectuer des renoncements personnels dans le cadre de leur activité professionnelle : suivi de leur santé (22 %), investissement dans l’activité de leur conjoint (16 %), aide d’un proche dépendant (13 %) ou au projet de naissance d’un enfant (8 % de l’ensemble, mais 19 % des moins de 35 ans et 12 % de l’ensemble des femmes).

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